Pour la bagatelle de 6,5 milliards de dollars (5,7 milliards d’euros), Sam Altman, le fondateur d’OpenAI, vient de s’offrir les services du légendaire designer Jony Ive, concepteur des iPod, IPhone et iPad d’Apple, entre autres insignifiantes bricoles. Le prix d’achat d’IO, la start-up de Jony Ive, avec son équipe de magiciens du gadget, paraît modique, en fin de compte, s’il permet à Altman de s’ériger en Steve Jobs de l’intelligence artificielle (IA). OpenAI promet de commencer dans un an et demi la vente de 100 millions d’exemplaires d’un mystérieux appareil destiné exclusivement à l’usage de l’IA, dont seul The Wall Street Journal a pu glaner quelques détails. Il ne s’agira ni d’un smartphone, ni de lunettes high-tech, ni d’un de ces accessoires connectés que l’on épingle à son revers.
La petite merveille pourrait plutôt ressembler à un iPod nano, dépourvu d’écran, que l’on garde dans sa poche ou place sur la table à côté d’un IPhone et d’un ordinateur. Informé en permanence de l’emplacement et de l’environnement de l’utilisateur, il pourrait servir d’assistant zélé et incollable de notre vie quotidienne. Sam Altman envisage sérieusement 1 000 milliards de dollars (879,5 milliards d’euros) de revenus grâce à une future “famille d’appareils” signés OpenAI. En attendant, il reconnaît qu’il ne fera aucun bénéfice avant 2029 et pourrait même accumuler près de 44 milliards de pertes pendant cette période…
Il nous pardonnera de poser d’autres questions. Comment réagira le consomm
